En feuilletant un gros ouvrage historique "Histoire secrète de la Ve République" (sous la direction de Roger Faligot et Jean Guisnel), on apprend que le n° de SS date d'avant la
sinistre SS, donc d'avant 1945. C'est le gouvernement socialiste-national de Vichy qui, en 1940, invente cette façon de ramener les personnes à des numéros. C'est lui aussi qui invente la même année la carte nationale d'identité, bien commode pour repérer les Juifs et les déviants de toutes sortes. Et la police nationale (en 1941), arme politique par excellence. C'est encore lui qui inventera un mécanisme de spoliation encore pire à mon avis que l'assurance-maladie : la retraite par répartition (en 1941, le régime de Pétain confisque les provisions des assurances sociales vieillesse privées pour les donner aux "vieux travailleurs").

Remarquons que toutes ces inventions pétainistes existent toujours et font partie intégrante du paysage franchouillard. Nos institutions sont donc autant pétainistes que gaullistes ou bonapartistes.
Au socialisme pétainiste a succédé en 1945 le socialisme d'inspiration soviétique qui a poursuivi dans la voie tracée par le vainqueur de Verdun/vaincu de Montoire, précédant le socialisme social-démocrate mou de la Ve République.
Ce pays est donc, au final, au moins autant enfoncé dans le glacis soviétoïde que pouvait l'être un pays de l'Est avant la chute du mur de Berlin. Cela durera ce que cela durera ! Le réchauffement planétaire libéral pourrait bien faire fondre le glacis collectiviste. Cela valait bien une mauvaise contrepèterie, non ?
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